Diversifier son épargne sans être un spécialiste, c’est possible !

Publié le 06 mars 2020 | Article
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Assurance vie
Diversification

Varier ses placements devient essentiel pour préserver le pouvoir d’achat. Avec la baisse des taux d’intérêt, les placements sans risque ne rapportent plus suffisamment pour compenser l’inflation, à moins d’y mettre une dose de diversification en actions.

L’assurance vie est la première concernée par cette préoccupation de diversification, car il s’agit justement d’un placement permettant d’allier la sécurité du fonds en euros et la possibilité d’investir dans d’autres placements en unités de compte (UC) pour faire fructifier son patrimoine à plus long terme. 

La notion de sécurité est importante. 54 % des Français préfèrent refuser tout risque sur leurs placements tout en sachant que sa rémunération restera faible, selon un sondage publié par l’Autorité des marchés financiers (AMF) début 2020. Mais de plus en plus d’épargnants sont aussi prêts à diversifier leurs contrats avec une dose d’unités de compte. Près d’un tiers des détenteurs d’assurance vie possèdent ainsi des placements en UC, soit deux fois plus qu’il y a dix ans, selon le dernier sondage réalisé par Kantar pour l’AMF.

Un choix qui s’est avéré globalement judicieux, car les UC, même si elles exposent à un reste de perte, se sont révélées globalement plus rentables que les fonds en euros, avec un gain annuel moyen de 4 % entre 2008 et 2018, selon la Fédération française de l’assurance (FFA). Et ce en incluant l’impact de certaines années difficiles, comme en 2018 où les UC avaient perdu en moyenne 8,1 %. A condition de bien doser leur répartition, les UC sont mieux adaptées que le fonds en euros dans une perspective patrimoniale à long terme. « La vraie distinction n’est pas entre placements risqués et sans risque, mais entre placements à court terme et à long terme », insistait ainsi Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, lors de son intervention à la dernière conférence annuelle d’Euronext, réunissant les acteurs de la place financière de Paris en janvier dernier.

    A qui confier le choix et la gestion de ses UC ?

    Mais comment s’y retrouver face à la multitude de choix possibles dans les contrats multisupports ? Quels types de fonds choisir ? 
    Pour que l’embarras du choix ne soit pas un obstacle à la diversification, les assureurs proposent des services de gestion pilotée, mandats de gestion et autres allocations déléguées grâce auxquels les clients ne s’occupent de rien.

    « Ces services reposent sur une répartition des tâches, explique Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr. D’un côté, l’assureur conserve les fonds souscrits en unités de compte et l’argent placé sur le fonds en euros, tandis que d’un autre côté une société spécialisée se charge de piloter la gestion des unités de compte, leur choix et leurs arbitrages, pour le compte du client. Ce dernier est au centre du dispositif, car il lui revient de déterminer le profil qui lui convient, même si l’assureur et son conseiller sont là pour l’aider dans ce choix ».
        
    Le seul impératif est de répondre avec le plus de précision et de sincérité possible aux questionnaires permettant de connaître votre patrimoine, votre situation et vos projets, afin de vous aider à déterminer le profil d’investissement le mieux adapté à vos contraintes.

    Les points les plus importants pour déterminer le profil de diversification qui vous convient sont liés à votre horizon d’investissement et à votre capacité à supporter certains risques à plus court terme, par exemple si vous avez besoin d’une partie de votre argent en cas d’imprévu. En fonction de ces réponses, on peut vous proposer des services de gestion classés dans trois grandes familles de profils : prudent, équilibré et dynamique.

    Les profils prudents
    Les profils prudents s’adressent à une clientèle prête à accepter des fluctuations modérées, avec un léger risque de perte en cas de sortie anticipée à court terme, pour espérer bénéficier d’une meilleure rémunération que les placements sans risque sur un horizon de placement à moyen terme, de l’ordre de 3 ou 4 ans.

    Pour aider les épargnants à se repérer parmi les placements, ces derniers sont étiquetés avec un indicateur synthétique de risque/rentabilité (synthetic risk/reward indicator, ou SRRI en anglais) qui permet d’appréhender le degré de risque. Les profils prudents ont généralement un indicateur synthétique de risque/rentabilité de 3 ou 4, correspondant à un horizon de placement de minimum 3 ou 4 ans.

    Les profils équilibrés
    Si l’on dispose d’un horizon d’investissement de 5 à 8 ans, il est possible d’augmenter la dose de diversification de son contrat tout en prenant des risques mesurés. Car avec le temps, les investisseurs ont plus de probabilité de bénéficier d’un rebond des marchés financiers s’ils peuvent attendre quelques années après avoir subi une phase de repli. On l’a bien vu avec les performances de la dernière décennie.
    Pour parvenir au meilleur compromis entre performance des marchés financiers et sécurité des fonds en euros ou des placements en obligations, les profils équilibrés ont généralement une dose d’actions de 30 à 60 % d’actions de leurs actifs. Ils ont couramment un indicateur de risque/rentabilité de 4 ou 5.

    Les profils dynamiques
    Pour les épargnants ayant un horizon de placement à plus long terme, ou dans une optique de transmission de leur patrimoine, il peut être pertinent d’avoir une diversification en actions encore plus dynamique, ou offensive selon les termes employés par certaines sociétés de gestion. Notons que l’investissement dynamique est compatible avec un objectif de transmission, car la valeur de l’investissement peut souvent être protégée grâce au mécanisme de garantie plancher. Si le contrat enregistre une baisse, la garantie plancher peut, selon le contrat, se mettre en œuvre et les bénéficiaires ont alors l’assurance de percevoir l’intégralité du capital sans aucune perte en cas de décès du souscripteur.

    Nous consacrons des articles détaillés sur les services de gestion pilotée prudents, équilibrés et dynamiques proposés dans les contrats Darjeeling et Kapital-direct.

    L'investissement sur les supports en unités de compte présente un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuation à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.


    Pour toute question sur votre assurance vie, contactez Placement-direct.fr :
    - par téléphone au 01 53 32 73 32
    - via notre formulaire de contact

     

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