Pourquoi ouvrir un contrat PER ?

Publié le 30 novembre 2021 | Article
4 min de lecture
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Retraite
Ouvrir un PER

Le plan d’épargne retraite a remplacé, depuis le 1er octobre 2020, les produits de retraite individuels et collectifs. D’où l’importance de connaître ce nouveau placement.

Les épargnants doivent se familiariser avec un nouveau sigle : PER, pour plan d’épargne retraite. Créé par la loi Pacte, ce nouveau placement a remplacé, depuis le 1er octobre 2020, les produits de préparation à la retraite souscrits à titre individuel (Perp, contrat de retraite Madelin, Préfon-Retraite…) ou dans le cadre de l’entreprise (Perco, article 83).
Désormais, les particuliers et les salariés soucieux de se constituer un complément de revenu pour leur retraite peuvent adhérer uniquement à un PER. C’est dire l’importance de bien connaître ce placement, qui s’avère nettement plus souple que ses prédécesseurs.
 

Ouvert à tous

Le PER n’est pas plafonné : l'adhérent peut verser autant d’argent qu’il le souhaite. Il peut détenir plusieurs PER. Surtout, tout le monde peut en ouvrir un, contrairement aux produits de retraite précédents qui étaient le plus souvent liés à un statut professionnel (salarié, fonctionnaire, indépendant) particulier. Il est même possible d'adhérer un PER au nom d’un mineur !

Des déductions fiscales

L’un des principaux atouts du PER est qu’il permet de réduire le montant de ses impôts. Les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable, dans une certaine limite (*). L’économie d’impôt dépendra alors de votre taux marginal d’imposition (TMI), c’est-à-dire le taux d’imposition de la tranche la plus haute de vos revenus. Plus celle-ci est élevée, plus les versements réalisés sur un PER vous procureront une baisse d’impôt importante. Par exemple, si vous effectuez un versement de 1 000 € et que vous vous situez dans la tranche imposable de 30 %, l’économie d’impôts représentera alors 300 € (1 000 € X 30 %).  Elle sera de 410 € pour une tranche de 41 % ou encore de 450 € pour celle de 45 %. Nous supposons dans ces exemples que le versement n’impacte pas le niveau de votre TMI.

Des déblocages anticipés

À l’image des autres produits de retraite, les fonds logés dans un PER sont normalement bloqués jusqu’au départ à la retraite. Toutefois, l'adhérent peut récupérer les capitaux en cas de coups durs (décès du conjoint marié ou du partenaire de Pacs ; invalidité de l’assuré, de son conjoint, de son partenaire pacsé ou d’un enfant ; surendettement, fin des allocations chômage, cessation d’une activité non-salariée à la suite d’une faillite).

Particularité du PER : l'adhérent peut débloquer les fonds pour l’achat de sa résidence principale. Un cas de déblocage qui n'existait pas sur les anciens dispositifs.

Une sortie en capital et/ou en rentes

La souplesse est également de mise au moment du départ à la retraite. Il n’est ainsi plus obligatoire de sortir en rente viagère. Le PER peut être dénoué en capital, en rentes viagères (une somme servie régulièrement jusqu’au décès) ou, à la fois en capital et en rentes. Dans ce dernier cas de figure, c’est l'adhérent qui fixe la part versée en capital et celle en rentes.

La sortie en capital et/ou en rentes viagères est fiscalisée. Le PER s’adresse ainsi en premier lieu aux clients fortement imposés durant leur vie active qui verront leur taux marginal d’imposition baisser une fois à la retraite.

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(*) Les versements volontaires peuvent être déduits à hauteur de 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) de l’année N-1 (l’année précédente) ou, si la formule est plus avantageuse, de 10 % des revenus professionnels de l’année N-1 dans la limite de huit fois le Pass de l’année N-1.

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