PER : les raisons du succès

Publié le 02 novembre 2022 | Article
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Retraite
Les raisons du succès du PER

Jamais un produit d’épargne dédié à la retraite n’avait connu un tel succès. Placement-direct.fr vous explique pourquoi le Plan Epargne Retraite (PER) séduit autant d’épargnants.

Lancé officiellement à l’automne 2019 dans le cadre de la Loi Pacte, le Plan Epargne Retraite (PER) a déjà conquis trois millions et demi de souscripteurs en trois ans, selon France Assureurs, pour un encours de plus de 43 milliards d’euros.

Rien qu’en août dernier, en plein été, plus de 38 000 épargnants ont souscrit un nouveau PER auprès d’un assureur et plus de 10 000 ont transféré 300 millions d’euros de leurs anciens contrats vers un PER. 

Vous n’avez pas encore succombé à ses charmes ? Voici 5 raisons qui expliquent son attrait. 

Un dispositif unique, ouvert à tous

Le PER individuel remplace les contrats Perp, Madelin (pour les travailleurs non-salariés) et Prefon (pour les fonctionnaires). Ouvert à tous (y compris aux mineurs), il permet de regrouper au sein d’un même contrat tous ses anciens dispositifs d’épargne retraite.

Une économie d’impôts à l’entrée

L’un des principaux atouts du PER est fiscal. En effet, les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable, dans une certaine limite (*). L’économie d’impôt dépendra alors de votre taux marginal d’imposition (TMI), c’est-à-dire le taux d’imposition de la tranche la plus haute de vos revenus. Plus celle-ci est élevée, plus les versements réalisés sur un PER vous procureront une baisse d’impôt importante. 

Par exemple, si vous effectuez un versement de 1 000 € et que vous vous situez dans la tranche imposable de 30 %, l’économie d’impôts représentera alors 300 € (1 000 € x 30 %).  Elle sera de 410 € pour une tranche de 41 % ou encore de 450 € pour celle de 45 %. Nous supposons dans ces exemples que le versement n’impacte pas le niveau de votre TMI.

Une liberté dans les versements

Le PER peut être alimenté à son rythme. Il n’existe aucune obligation de versement annuel comme cela a pu être le cas des contrats retraite Madelin. Un point particulièrement appréciable, en particulier si vos revenus sont aléatoires d’une année à l’autre.

Une meilleure disponibilité des fonds

À l’image des autres produits de retraite, les fonds logés dans un PER sont normalement bloqués jusqu’au départ à la retraite. Toutefois, l'adhérent peut disposer des capitaux en cas d’accidents de la vie (décès du conjoint marié ou du partenaire de Pacs ; invalidité de l’assuré, de son conjoint, de son partenaire pacsé ou d’un enfant ; surendettement, fin des allocations chômage, cessation d’une activité non salariée à la suite d’une faillite).

Surtout, les fonds peuvent être retirés pour l’achat de la résidence principale. Un cas de déblocage qui n'existait pas sur les anciens dispositifs.

Au choix, rente viagère ou retrait en capital

La souplesse est également de mise au moment du départ à la retraite. La sortie sous la forme d’une rente viagère (une somme servie régulièrement jusqu’au décès), obligatoire sur les anciens dispositifs d’épargne retraite, ne l’est plus sur le PER. L’épargnant est libre de choisir comment il souhaite retirer son épargne. Il peut alors opter pour une sortie en capital (ou en capital fractionné), en rentes viagères ou, à la fois en capital et en rentes. Un argument qui fait mouche auprès de nombreux épargnants.

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(*) Les versements volontaires peuvent être déduits à hauteur de 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) de l’année N-1 (l’année précédente) ou, si la formule est plus avantageuse, de 10 % des revenus professionnels de l’année N-1 dans la limite de huit fois le Pass de l’année N-1.

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