PER et résidence principale : la fausse bonne idée ?

Publié le 21 novembre 2022 | Parole d'expert
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Retraite

Vous souhaitez acheter votre logement en utilisant l’épargne constituée sur votre PER ? Attention ce n’est pas toujours un bon calcul. Les explications de Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, sur le site internet du journal Le Revenu.

    Lancé officiellement à l’automne 2019 dans le cadre de la Loi Pacte, le Plan Epargne Retraite (PER) a déjà conquis trois millions et demi de souscripteurs en trois ans, selon France Assureurs, pour un encours de plus de 43 milliards d’euros.

    Ce succès s’explique principalement par deux avancées majeures. La première concerne la liberté totale qui est donnée au titulaire du Plan pour choisir, une fois à la retraite, la façon dont il souhaite disposer de son épargne : rente viagère, capital (en une fois ou par fractionnements), rente et capital, il n’y a plus de contrainte. Rappelons que les anciens dispositifs d’épargne retraite (Perp, Madelin, Prefon) n’autorisaient qu’une rente viagère (le Perp permettait toutefois une sortie à hauteur de 20 % en capital).

    Autre verrou qui saute sur le PER par rapport à ses prédécesseurs : la possibilité d’utiliser à tout moment l’épargne constituée pour l’acquisition de la résidence principale. Une évolution particulièrement bien accueillie, notamment par les plus jeunes qui n’ont pas encore pu acheter leur logement.

    Mais attention à bien faire ses calculs, car l’opération sera fiscalisée si les versements volontaires effectués sur le PER ont été déduits du revenu imposable…

    Retrouvez en intégralité la Tribune de Gilles Belloir

     

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