Inversion des rôles : le PER pour transmettre, l’assurance vie pour la retraite

Publié le 13 juillet 2021 | Parole d'expert
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Retraite Assurance vie

Le PER est habituellement dédié à la préparation de la retraite. Mais de façon inattendue, il dispose d’atouts incomparables en matière de transmission. C’est alors l’assurance vie qui pourrait jouer le rôle de produit retraite. Une inversion des rôles inédite et surtout efficace.

    Avec près de 18 milliards d’€ d’encours (à fin mars 2021) le Plan d’épargne retraite (PER), qui n’a pas encore fêté son deuxième anniversaire, vit un début de carrière éclatant. À l’image de ses prédécesseurs (Perp, contrat Madelin…), il dispose d’un avantage fiscal important à l’entrée. Pour inciter les Français à adhérer à une solution de retraite supplémentaire facultative le législateur autorise à déduire du revenu imposable, dans une certaine limite toutefois, les versements volontaires effectués sur un PER. 

    L’incitation fiscale prenant la forme d’une déduction, l’économie d’impôt dépend alors du taux marginal d’imposition (TMI). Plus celui-ci est élevé, plus les versements réalisés sur un PER seront efficaces. 

    L’épargne investie est destinée à la constitution d’un complément de ressources à la retraite par la mise en place d’une rente viagère ou de retraits en capital (en une seule fois ou par fractionnements). Ces prestations seront toutefois taxées, raison pour laquelle le PER est avant tout destiné à des épargnants imposés dans les tranches marginales les plus élevées. L’objectif étant idéalement de bénéficier d’un écart d’imposition favorable entre la déduction des versements à l’entrée et la taxation des prestations à la sortie. Toutefois rien n’oblige le titulaire du PER à retirer l’épargne constituée sur le plan. Et c’est bien là tout l’intérêt de l’opération. 

    Retrouvez en intégralité la tribune de Gilles Belloir

     

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