Assurance vie : comment choisir entre avance et retrait ?

Publié le 17 août 2020 | Parole d'expert
2 min de lecture
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Assurance vie

Besoin de liquidités pour quelques mois voire une année ? Mobilisez votre épargne intelligemment ! Pensez à utiliser votre contrat d’assurance vie. Retrouvez les explications de Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, sur le site Internet du Revenu.

    assurance vieL’assurance vie apporte deux solutions pour combler un besoin temporaire de liquidités : la première est classique puisqu’elle consiste à réaliser un retrait (appelé rachat par les assureurs). La seconde qui vise à mettre en place une avance (l’équivalent d’un prêt adossé à son contrat) est moins connue.
    Comment fonctionnent ces deux solutions et comment choisir la bonne ? Tout dépend en réalité de votre situation et des caractéristiques de votre contrat.

    Un rachat consiste à retirer tout ou partie des fonds présents sur le contrat. Cette opération a un impact fiscal puisque c’est à ce moment qu’intervient la taxation des gains. La base taxable est toutefois faible car seule la fraction du rachat correspondant à des gains est fiscalisée. 
    Par exemple, un rachat de 1 000 euros à partir d’un contrat d’assurance vie composé pour 70 % de versements et pour 30 % de gains, ne sera imposé que sur une base de 300 euros (1 000 € X 30 %).

    L’avance pour obtenir des fonds sans conséquences fiscales

    Une avance en revanche permet de disposer de fonds sans que l’opération soit considérée comme un retrait. Du coup, aucune fiscalité liée aux intérêts générés sur votre contrat ne vous sera demandée. 
    Le taux d’intérêt appliqué à l’avance est déterminé au début de chaque année civile pour l’année en cours. Il est actuellement au moins égal au rendement du fonds en euros de l’année précédente auquel il faut ajouter une marge d’un à deux points selon les contrats. Pour 2020 tablez sur un taux compris entre 2,5 et 3,5 % selon les contrats. 
    Toutefois, le coût réel à votre charge est en fait plus faible puisque vous ne supportez que la différence entre le coût du prêt et la rémunération de votre épargne. 
     

    Retrouvez la tribune de Gilles Belloir

     

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