Actions : les jeunes sont les plus enclins à investir

Publié le 25 janvier 2022 | Article
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Assurance vie
Jeunes investir actions

Alors que la Bourse de Paris a battu tous ses anciens records en 2021 et connu sa meilleure performance annuelle depuis le début du siècle, les épargnants changent de regard sur les actions. Surtout les plus jeunes.

    Paradoxalement, la seconde année de la crise sanitaire, liée à la pandémie de Covid, restera dans les mémoires comme un excellent millésime pour les marchés financiers.

    En France, l’indice CAC 40 représentant les principales sociétés cotées en Bourse, a enfin dépassé son ancien record jamais battu depuis 21 ans, quand il avait atteint 6 945 points le 4 septembre 2000. Avec près de 29 % de gain annuel, l’indice CAC 40 a aussi connu son meilleur millésime depuis 1999. De quoi redonner du baume au cœur des investisseurs.

    De plus en plus d’épargnants sont ainsi tentés d’investir en Bourse, surtout parmi les jeunes. 58 % des moins de 25 ans disent vouloir investir en actions, révèle le dernier baromètre de l’épargne de l’Autorité des marchés financiers (AMF), sur la base d’un sondage réalisé en octobre 2021 par Audirep, auprès d’un échantillon de 2000 personnes représentatif de la population adulte.

    Moins d’épargnants réfractaires à toute prise de risque

    La baisse de rendement des placements sans risque explique en partie l’évolution des mentalités. Alors que l’épargne réglementée (Livret A, PEL…) et les fonds en euros de l’assurance vie ont longtemps affiché des rendements suffisants pour faire prospérer son épargne et préserver son pouvoir d’achat, ce n’est plus totalement le cas ces dernières années.

    Résultat : la proportion d’épargnants réfractaires à toute prise de risque pour son épargne diminue. Ils n’étaient plus que 43 % à refuser tout risque pour leurs placements en 2021, tout en sachant que la rémunération de leur épargne restera faible, contre 50 % en 2020.

    Parallèlement, 39 % des épargnants acceptent un peu de risque, dans l’espoir d’avoir une meilleure rémunération que les placements sécurisés, contre seulement 34 % en 2020.

    La bonne tenue des marchés financiers, notamment dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire, a été probablement un autre facteur important pour convaincre les plus réticents.

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