L’assurance vie a repris des couleurs en fin d’année

Publié le 01 février 2021 | Article
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Assurance vie
Assurance vie reprend des couleurs

Les versements ont excédé les retraits en décembre dernier, d’après la Fédération française de l’assurance (FFA). Un cas de figure qui n’était plus arrivé depuis presque un an. 

    Après neuf mois de collecte nette négative ou nulle, les cotisations (versements) ont dépassé de 500 millions d’euros les prestations (rachats totaux et partiels, rentes, décès) en décembre 2020, selon les données provisoires rendues publiques le 25 janvier 2021 par la Fédération française de l’assurance (FFA), qui regroupe la presque totalité des assureurs vie implantés dans l’Hexagone.

    Ce résultat est d’autant plus à saluer que la fin de l’année n’est traditionnellement pas favorable à l’assurance vie, les Français n’hésitant pas à puiser dans leur contrat pour financer leurs dépenses de fin d’année. Nos concitoyens ont, semble-t-il, été moins dépensiers l’an dernier, puisque les prestations se sont élevées à 12,3 milliards d’euros en décembre 2020, contre 13,2 milliards d’euros en décembre 2019.

    Davantage de versements en décembre 2020

    Ils ont même été plus économes puisqu’ils ont versé, le mois dernier, 12,8 milliards d’euros (11,8 milliards d’euros un an plus tôt). La performance de décembre n’a, toutefois, pas été suffisante pour compenser les effets de la crise sanitaire et économique liée à l’épidémie de Covid-19 : l’assurance vie a connu une décollecte de 6,5 milliards d’euros en 2020, la deuxième plus mauvais résultat de son histoire.

    Du coup, son encours (les provisions mathématiques) a quasiment stagné l’an dernier (1.789 milliards d’euros en 2020, contre 1.788 milliards d’euros en 2019). L’assurance vie n’en demeure pas moins le placement financier préféré des Français. A titre de comparaison, le Livret A totalise un encours de 326,5 milliards d’euros. 

    En outre, l’année 2020 n’a pas été mauvaise sur tous les fronts pour l’assurance vie.

    Appétence pour les supports en unités de compte

    Selon les statistiques de la FFA, les supports en unités de compte (UC) qui présentent un risque de perte en capital, ont représenté 34 % des cotisations l’an passé. Soit la deuxième meilleure performance jamais enregistrée, après celle de 2000 (40 %). 

    La part grandissante des UC s’explique principalement par le fait que les Français semblent avoir compris qu’ils devaient diversifier la composition financière de leur contrat d’assurance vie pour compenser les taux bas, qui laminent le rendement des fonds en euros. 

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